jeudi 27 décembre 2012

Carnaval à lançon...rien ne semble changer...

Février 2012 en prévision du défilé du Carnaval je faisais un point sur notre actualité et en me relisant je reste atterré de l’inefficacité de la politique conduite par cette équipe.  Que d'errements, que de choix approximatifs, que de décisions prises en dépit de l'intérêt public et de la bonne gestion de nos finances locales.

A l'aube de cette année 2013, la seule réjouissance ou lueur d'espoir pour le village sera qu'il s'agit de la dernière année pleine du mandat et peut être celle de la lucidité? 
Ils pourraient ne pas oser aller au bout de leur dévastateur projet de réhabilitation de la cave coopérative ou même encore surseoir à l'approbation de ce dramatique PLU...
Ils pourraient renoncer à aggraver les nuisances, à empiler les tares qui paralysent notre village. Mais ne rêvons pas...

Seule une nouvelle équipe, rendue légitime par le projet pour TOUS les lançonnais quelle saura présenter permettra au village de prendre une virage plus égalitaire, d'offrir une nouvelle identité avec un cadre de vie amélioré.

C'est de renouveau dont le village à besoin, de nouvelles compétences, d'une nouvelle ambition autour d'un projet fédérateur qui projette notre commune dans une ère nouvelle. 

Nous vous le soumettrons, 
Ce projet, avec Lançon d'abord sera le votre !

"Le 19 février une nouvelle édition du carnaval aura lieu à lançon...On pourrait s'en réjouir, mais nous avons une chance inouïe, car à la réflexion, je me disais qu'en fait l'édition n'est pas annuelle mais quasi mensuelle avec le spectacle de nos conseils municipaux...
Qui voit-on?
- un « char » municipal délibérations qui défilent toutes plus bariolées et cocasses
- un flot « de confettis » de justifications avec leur lot de pirouettes, de réponses évasives
- un « manège » de délibérations tantôt financières pour aggraver dépenses, dettes ou tantôt d’urbanisme réputées pour leurs nuisances.
- une « parade » de l'opposition « officielle » à la traîne du char municipal.
Le thème de cette année 2012...La Magie
- Premier tour :       « Passe-passe » :           Le vote du budget  
On nous expliquera que la gestion est saine en affiche même un exercice avec un excédent. 
Les secrets de ce tour :  
  • Aucun projet d’investissement conduit sur la commune en 2011, tout a été gelé
  • Report exceptionnel d'un budget annexe vers le budget général. C'est à dire qu’encore une fois,  on intégrera un produit « exceptionnel » - la vente de terrains à la Coudoulette - non pas pour financer le développement économique, le dynamisme commercial (sa vocation)  de la commune mais pour boucher les trous
-Second tour « Illusions »:              
La réhabilitation du Centre ville et le projet de réaménagement de la cave qu'on nous expliquera comme indolore pour la commune. 
Plus que de la prestidigitation cela relève du miracle. 
Un projet truffé de "charges" que les contribuables devront assumer! 
Mais pire encore un projet sorti, tel un lapin du chapeau, qui ne s'inscrit dans aucun programme de réaménagement ou de mise en valeur global du village. 

- Troisième tour « Magie contorsionniste » :     
Tiré du Lançon Magazine propagandiste ressuscité où il s'agit de nous faire passer des vessies pour des lanternes.  On peut y lire :  "Pour pallier la carence de l’aménageur du quartier la Coste, la Commune a dû procéder, enfin, à la terminaison des travaux de viabilité des résidences la Coste et la Coste 2.  
Un aménageur choisi qui se voit confier un troisième permis de construire alors qu'il doit plus de 400 000€ à la commune, épongés par les contribuables...du grand ART.

- Quatrième tour "Mirages" :      
Toujours tiré du Lançon Magazine propagandiste une pleine 15eme page vante l’injustifiable et fait l'apologie du PLU.
Qu'y lit on ?  
« .....D’abord favoriser la constructibilité dans les « dents creuses » (ce terme désigne les terrains existants en zones urbaines, qui sont peu ou pas bâtis) »
« .... favoriser la mixité sociale qui s’exprimera par la mise en place de servitudes, et par la mise en place d’emplacements réservés »
« ...En matière d’urbanisation, l’essentiel de l’effort communal portera donc sur des opérations d’ensemble, aux dimensions maîtrisées, comme la cave coopérative, la sortie nord de l’agglomération (en face du quartier des Pinèdes) et au nord du quartier des Roquilles (en bordure du canal EDF !)... »

Une chance inespérée pour notre commune... ces miracles, illusions, artifices...prendront fin bientôt...

mercredi 12 décembre 2012

Incoherents....mais c'est pas nouveau

Ci dessous un article de La Provence qui met en lumière la gestion approximative de notre agglopôle.
N'oublions pas que cette vénérable et inutile institution est présidée par 17 vice présidents ( tous les maires de 17 communes sont vice présidents...) fraîchement indemnises....

L'article met notamment en exergue une politique fiscale punitive pour les contribuables.
Une politique fiscale délibérée qui privilégie la ponction non pas pour l'investissement, mais simplement pour reverser de conséquentes dotations aux communes.
Dotations " sur gonflées" a la veille de futures municipales.
La fiscalité au profit de la dépense de fonctionnement plutôt qu'une volonté de réduire la pression et la facture du contribuable...
L'article:

L'agglo envisage de faire marche arrière toute sur la taxe professionnelle

Le front de la résistance en appelle toutefois à une "manifestation pacifique" le 17 décembre

Plus de demi-mesure ! Les trois coups de ce coup de théâtre ne sont toutefois pas encore officiellement frappés...

Lundi soir, les maires ou les représentants des communes d'Agglopole Provence, réunis en bureau, ont finalement acté le scénario d'une "marche arrière toute" pour revenir aux premières bases de la taxe CFE (cotisation foncière des entreprises), celles de 2011, avec effet rétroactif.
De fait, le conseil communautaire, qui devait avoir lieu le 10 décembre à Lançon, a été repoussé au 17 décembre afin d'en étudier toute la viabilité économique et de l'acter pour de bon, ou pas. L'agglo serait ainsi prête à s'asseoir sur les 2,1 millions d'euros que la hausse de la CFE lui aurait rapportés entre 2011 et 2012, ce qui l'obligera inévitablement à raboter son budget qui s'élève à 75 millions d'euros ou à faire des économies.
Ayant eu la main lourde en fixant les bases à leur seuil maximal il y a plus d'un an (6000 euros au lieu de 2000 euros), l'agglo envisageait jusqu'alors de seulement couper la poire en deux pour calmer la grogne du monde économique dénonçant une "gifle fiscale".
Près de 600 petits patrons du pays salonais, les plus touchés par la réforme fiscale, doivent encore, à ce jour, payer au prix fort ce succédané de la défunte taxe professionnelle: il leur est grosso modo réclamé une somme de 1965 euros, contre près de 660 l'an passé.
Criant au "péril économique" face au bond fiscal de plus de 300 %, l'UPE 13, les petits commerçants de l'Upacaps, la fédération du BTP 13, des experts comptables et des élus locaux (Nicolas Isnard, Michel Roux et Michel Straudo) s'étaient rapidement ligués pour lancer une contre-offensive sous forme de pétition.
Annonçant avoir fédéré près de 1000 contestataires, ils se sont réunis hier au son de la victoire, ayant beau jeu de se féliciter que la "voix de la raison ait été entendue" par les maires de l'agglo. Ils maintiennent toutefois leur appel à la manifestation, du coup décalé au 17 décembre, mais seulement sous une forme "pacifique" et symbolique: "On veut être sûr que chaque élu vote la baisse de la CFE, un vote qui doit faire l'unanimité, estime Eric Roussillon, président de l'UPACAPS.
Il n'est pas question que l'on se satisfasse d'un marchandage de demi-mesure. Nos entreprises ne peuvent pas payer de telles sommes sans mettre en péril l'emploi ou même leur survie." "On doit aussi s'assurer que les bases ne seront pas réaugmentées dans les prochaines années, considère pour sa part Nicolas Isnard. Les collectivités doivent apprendre à faire plus ou autant avec moins."
Ce qui est bien le nerf de la guerre. Hier, Michel Tonon, président d'Agglopole Provence, n'a pas souhaité ni infirmer ni confirmer le nouveau scénario d'un retour de la base à sa valeur initiale (2000 euros), ce qui nous a en revanche été assuré par plusieurs autres maires de l'agglo. "Nous avons acté, par principe, une baisse de la CFE, indique seulement Michel Tonon. Nous devons encore en tirer toutes les conséquences car il y aura un manque à gagner. On se réunira à nouveau en bureau le 10 décembre pour en discuter."
L'une des pistes privilégiées serait de diminuer l'aide aux communes. C'est pourquoi, selon nos informations, certains maires n'auraient accepté, ce lundi, que du bout des lèvres de faire marche arrière sur la CFE... pas forcément emballés de revoir à la baisse leurs investissements à l'approche des municipales, mais sentant plus que tout le risque politique à payer d'avoir à affronter durant des mois la colère des petits commerçants.

samedi 1 décembre 2012

Quelle tristesse...osez donc le débat public

J'ai eu par besoin personnel à rencontrer notre cher adjoint à l'urbanisme.
Vous ne le savez surement pas parce que cela parait tellement improbable,  il serait le futur  "prétendant à la couronne "        Mais de grâce ne le répétez pas, l'image du village souffre déjà suffisamment.

Alors comment dire :  il sait lire, c'est un fait.       Aux questions posées il m'a lu, en s'y reprenant à plusieurs reprises, le mémo que lui avait composé les services municipaux.
J'ai eu l'outrecuidance de lui faire remarquer que sa réponse comportait un paradoxe, puisqu'il me disait le contraire de ce qu'il m'avait précédemment écrit. Quelle ne fut pas ma stupeur, ma remarque  n'était pas dans le mémo...je vous laisse imaginer la réponse... ou plutôt l’absence de réponse.

Voyez vous au delà de mon cas personnel, ce qui reste regrettable, c'est la méconnaissance des dossiers, la légèreté dans l'engagement, le dilettantisme. Cette faiblesse d'engagement conforte la crise de confiance que nous pouvons avoir envers ces élus. Le temps de la représentation est terminé. 

Le village souffre de ses finances étranglées.
Le village souffre de son urbanisme incohérent, anarchique.
Le village souffre de ses déficits d'équipements, de trottoirs, de parking, d'éclairage public...
Le village souffre d'un laisser faire, un laisser dériver coupable.

Demain, avec le PLU, le village souffrira d'un aménagement accentuant les nuisances.
Demain, avec le projet de la future cave coopérative, le village souffrira d’étranglement, de finances davantage encore meurtries.
Demain, le retard accumulé sur l'habitat social précipitera des projets chaotiques empilés dans des trous sans que les équipements ou services soit réévalués 
Demain, avec les charges fixes supportées par le budget municipal, les marges de manœuvre seront nulles.
Demain, nos zones d'activités seront toujours aussi peu soutenues.
 
Alors, j'ai hâte d'une débat contradictoire public sur les grands dossiers ou enjeux de la commune.
Alors, j'ai hâte d'une confrontation publique d'idées et de projets.
Je reconnais que l’exercice sera facile, je reconnais que le débat sera par bien trop déséquilibré mais il est temps que les masques tombent et que cette inconsistance apparaisse au grand jour.

Mais auront il le courage de venir se confronter en débat public. 
Rien n'est moins sûr,  l'intrigue de l'ombre est bien plus confortable que d'affronter publiquement la contradiction.

Plutôt que de "propagander" par panneaux lumineux, par lançon info, par lançon magazine....interposé...   Ayez le courage 1 fois par trimestre en 2013 d'offrir aux lançonnais une tribune contradictoire à armes égales et temps de parole égal en débat publics réguliers à ceux des opposants ou prétendants qui se déclareraient.  Ayons une démocratie locale vivante, originale et centrée sur les lançonnais pas sur le nombril de nos chers élus.