N'oublions pas que cette vénérable et inutile institution est présidée par 17 vice présidents ( tous les maires de 17 communes sont vice présidents...) fraîchement indemnises....
L'article met notamment en exergue une politique fiscale punitive pour les contribuables.
Une politique fiscale délibérée qui privilégie la ponction non pas pour l'investissement, mais simplement pour reverser de conséquentes dotations aux communes.
Dotations " sur gonflées" a la veille de futures municipales.
La fiscalité au profit de la dépense de fonctionnement plutôt qu'une volonté de réduire la pression et la facture du contribuable...
L'article:
L'agglo envisage de faire marche arrière toute sur la taxe professionnelle
Le front de la résistance en appelle toutefois à une "manifestation pacifique" le 17 décembre
Plus de demi-mesure ! Les trois coups de ce coup de théâtre ne sont toutefois pas encore officiellement frappés...
Lundi soir, les maires ou les représentants des communes d'Agglopole Provence, réunis en bureau, ont finalement acté le scénario d'une "marche arrière toute" pour revenir aux premières bases de la taxe CFE (cotisation foncière des entreprises), celles de 2011, avec effet rétroactif.
De fait, le conseil communautaire, qui devait avoir lieu le 10 décembre à Lançon, a été repoussé au 17 décembre afin d'en étudier toute la viabilité économique et de l'acter pour de bon, ou pas. L'agglo serait ainsi prête à s'asseoir sur les 2,1 millions d'euros que la hausse de la CFE lui aurait rapportés entre 2011 et 2012, ce qui l'obligera inévitablement à raboter son budget qui s'élève à 75 millions d'euros ou à faire des économies.
Ayant eu la main lourde en fixant les bases à leur seuil maximal il y a plus d'un an (6000 euros au lieu de 2000 euros), l'agglo envisageait jusqu'alors de seulement couper la poire en deux pour calmer la grogne du monde économique dénonçant une "gifle fiscale".
Près de 600 petits patrons du pays salonais, les plus touchés par la réforme fiscale, doivent encore, à ce jour, payer au prix fort ce succédané de la défunte taxe professionnelle: il leur est grosso modo réclamé une somme de 1965 euros, contre près de 660 l'an passé.
Criant au "péril économique" face au bond fiscal de plus de 300 %, l'UPE 13, les petits commerçants de l'Upacaps, la fédération du BTP 13, des experts comptables et des élus locaux (Nicolas Isnard, Michel Roux et Michel Straudo) s'étaient rapidement ligués pour lancer une contre-offensive sous forme de pétition.
Annonçant avoir fédéré près de 1000 contestataires, ils se sont réunis hier au son de la victoire, ayant beau jeu de se féliciter que la "voix de la raison ait été entendue" par les maires de l'agglo. Ils maintiennent toutefois leur appel à la manifestation, du coup décalé au 17 décembre, mais seulement sous une forme "pacifique" et symbolique: "On veut être sûr que chaque élu vote la baisse de la CFE, un vote qui doit faire l'unanimité, estime Eric Roussillon, président de l'UPACAPS.
Il n'est pas question que l'on se satisfasse d'un marchandage de demi-mesure. Nos entreprises ne peuvent pas payer de telles sommes sans mettre en péril l'emploi ou même leur survie." "On doit aussi s'assurer que les bases ne seront pas réaugmentées dans les prochaines années, considère pour sa part Nicolas Isnard. Les collectivités doivent apprendre à faire plus ou autant avec moins."
Ce qui est bien le nerf de la guerre. Hier, Michel Tonon, président d'Agglopole Provence, n'a pas souhaité ni infirmer ni confirmer le nouveau scénario d'un retour de la base à sa valeur initiale (2000 euros), ce qui nous a en revanche été assuré par plusieurs autres maires de l'agglo. "Nous avons acté, par principe, une baisse de la CFE, indique seulement Michel Tonon. Nous devons encore en tirer toutes les conséquences car il y aura un manque à gagner. On se réunira à nouveau en bureau le 10 décembre pour en discuter."
L'une des pistes privilégiées serait de diminuer l'aide aux communes. C'est pourquoi, selon nos informations, certains maires n'auraient accepté, ce lundi, que du bout des lèvres de faire marche arrière sur la CFE... pas forcément emballés de revoir à la baisse leurs investissements à l'approche des municipales, mais sentant plus que tout le risque politique à payer d'avoir à affronter durant des mois la colère des petits commerçants.
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