Dans son édition, du 30/10/2010 l'hebdomadaire le Régional établissait une comparaison des différents impôts locaux et fonciers de 22 communes environnantes.
La maîtrise de la fiscalité et des dépenses publiques est le moyen pour une équipe municipale de conduire sa politique, se donner des leviers pour investir, réaliser des projets, améliorer les équipements et services qu'elle offre à ses habitants.
Je me suis régulièrement inquiété de la légéreté de décisions prises avec l'argent public par cette équipe.
Leurs insuffisances en matière de gestion de l'argent public sont criantes.
Les projets engagés ont toujours pour conséquence de peser sur les dépenses du budget de fonctionnement sans améliorer le service.
La capacité d'investissement est aujourd'hui quasi nulle et l'endettement à son maximum.
2010 en aura été la "sublimation" de cette gestion qui nous conduit dans une impasse.
Projets "gelés" ou retardés malgré des engagements pris qui auront pour conséquence des "plus values" que nous devrons assumer.
Que dit cette enquête :
-taxe d'habitation: seules 5 communes ont un taux supérieur au notre (et donc 16 font mieux...)
-taxe foncière : seules 4 communes ont un taux supérieur au notre (et donc 17 font mieux)
-Et le pompon! la valeur locative moyenne de lançon est toujours supérieure aux communes qui ont un taux supérieur, le taux étant appliqué à la valeur locative, à lançon c'est plus cher!!!
Alors on pourrait s'interroger sur le pourquoi et polémiquer ... mais plus grave:
-Insuffisance d'anticipation pour dégager au fil des années des moyens de développer la commune (maîtrise des dépenses communales, exploitation des zones d'activités, mise en valeur du patrimoine avec des activités de service, des commerces dynamiques)
-Recours systématique aux investissements "publics" aggravant le budget et l'utilisation de l'argent public.
-Faiblesse (et c'est un euphémisme) du soutien de l'investissement d'agglopole provence ..
et demain le PADD et donc le PLU qui nous est imposé ne nous donne pas les moyens d'inverser cette tendance.
-Inégalité et injustice de la fiscalité locale avec des taxes qui ne sont pas indéxées sur les services (par exemple les nouveaux quartiers se voient appliquer une valeur locative plus elevée sans que des trottoirs, de l'éclairage, des arrêts de bus, des commerces, des espaces verts...soient réalisés) alors que la TH ou la TF des quartiers desservis, renovés, ou qui bénéficie de travaux n'est jamais revue.
Cette politique sans courage, ni ambition, ni vision, ni dynamisme, organise le repli elle ne se pose pas la question de l'avenir que nous offrons à nos jeunes.
L'absence d'offre de logements impose une cherté des loyers, l'absence d'initiative sur les zones d'activité n'offre pas les emplois de demains, l'absence de projet n'offre pas de perspectives pour nos jeunes...
Beaucoup de déclarations d'intentions quelle triste comparaison, quel gachis de l'argent public.
